Il faut toujours être très prudent mais, depuis 2015, nous avons significativement amélioré les dispositifs de coopération, qui sont, de fait, au cœur du procès des attentats du 13 novembre 2015. Depuis lors, nous avons tiré de nombreux enseignements. Des fichiers n'étaient pas renseignés pour certains individus ; je crois pouvoir dire que tel n'est plus le cas à l'heure actuelle. Si des individus sont connus des services, les fichiers sont renseignés et on peut assurer une traçabilité.
L'antiterrorisme est un sujet complexe, qu'il ne faut pas réduire à la politique migratoire. Nous travaillons sur des menaces. Il faut rester modeste, et je le suis devant vous. Ce qui est certain, c'est que nous avons tiré de nombreux enseignements depuis 2015, notamment en matière d'échange d'informations, de renseignement des fichiers et de criblage des individus. Beaucoup d'évolutions ont eu lieu, d'une façon très rigoureuse.