Les Belges ont un système moins fluide que le nôtre : leurs services de renseignement sont séparés des services judiciaires, et les policiers témoignant au procès relèvent de ces derniers. La Sûreté de l'État, qui est le service de renseignement intérieur belge, a pu échanger avec la DGSI ainsi qu'avec la DGSE, mais elle n'est pas convoquée au procès. Je pense que les policiers belges ne sont pas autorisés à communiquer sur la partie renseignement en amont. Ils n'interviennent que sur la partie judiciaire. La DGSI est bien mieux positionnée qu'eux pour communiquer.