J'y ai pensé, mais pour l'instant, je n'en suis pas là...
Je comprends, madame la présidente, votre position, qui est d'appliquer les décisions du Bureau de l'Assemblée, mais – cela méritera d'être rapporté à qui de droit – je me permets néanmoins d'observer que cela n'est pas convenable. Le vote à bulletins secrets est de droit parce qu'il est une protection : l'exercice plein et entier de la démocratie mérite que nous puissions exercer ce droit si l'un d'entre nous le demande. Je crois donc que si nous considérons que les conditions ne sont pas réunies pour voter à bulletins secrets bien que l'ensemble des conseils municipaux – et j'ai assisté à deux d'entre eux la semaine dernière – aient voté à bulletins secrets et que les bulletins y aient été dépouillés en prenant les précautions appropriées, nous pouvons effectivement, au point où nous en sommes, attendre une semaine supplémentaire. Je partage donc l'avis de Boris Vallaud sur ce point.