Chaque fois que le Parlement a une occasion de créer une commission d'enquête, il doit s'en saisir. Telle a toujours été ma position, même lorsque Roselyne Bachelot était ministre de la santé et qu'il avait fallu enquêter sur les conditions de vaccination contre la grippe H1N1.
Notre groupe a donc soutenu la proposition d'Éric Ciotti au nom du groupe Les Républicains de constituer une commission d'enquête. Et nous soutenons la présente proposition de résolution. Il n'y a pas de concours de claquettes ! C'est le Parlement qui y gagnera. Le Sénat ne manquera pas d'ailleurs d'exercer ses prérogatives.
Lors des questions au Gouvernement, le Premier ministre a été très clair : il n'y a rien à cacher. Les dysfonctionnements qui pourraient apparaître au sein de certaines agences régionales de santé, en matière de sérologie ou de tests permettront de tirer des leçons pour l'avenir. Les pertes humaines ont été considérables. Nous ne sortirons pas de cette pandémie comme nous y sommes entrés : nous devons comprendre pour faire en sorte que la France soit mieux armée.
Je veux que cette commission, quelle qu'elle soit, nous permette de connaître la vérité de manière à être meilleurs à l'avenir : nous le devons à nos compatriotes. La transparence ne se fragmente pas, ne se divise pas : elle doit être totalement mise en œuvre par l'ensemble de la représentation nationale. Nous ne remplirions pas notre rôle de parlementaires en refusant cette proposition de résolution.