J'ai le sentiment qu'il n'a pas été répondu de façon satisfaisante à mes arguments en faveur de la proposition de résolution.
Madame Iborra, vos propos à mon égard m'ont paru un peu déplacés et relevant du procès d'intention. Que savez-vous de ma culture ? Notre intention véritable est en effet d'enquêter sur les dysfonctionnements et d'en tirer, comme tout le monde le souhaite, toutes les leçons. Et nous serions sans doute en désaccord sur un certain nombre de sujets.
Cher collègue Brahim Hammouche, il ne s'agit pas ici d'apporter votre soutien, ni sur la forme, ni sur le fond, mais de vérifier que les conditions de création de la commission d'enquête sont réunies.
L'ampleur des événements auxquels nous avons été confrontés mériterait plusieurs commissions d'enquête qui pourraient se partager le travail sans que leurs tâches ne se chevauchent, madame Firmin Le Bodo. Le champ d'investigation est en effet extrêmement vaste et notre proposition ne traite que de la question sanitaire.
Je remercie Boris Vallaud, Caroline Fiat, Philippe Vigier et Martine Wonner d'avoir, par leurs arguments, étayé notre proposition. Nous discutons en fait du scénario. Vous avez à juste titre rappelé, cher Bernard Perrut, que votre groupe avait déposé le 4 mars dernier une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête, même s'il n'a pas pu faire usage de son droit de tirage.
Chers collègues de la majorité, il va vous falloir assumer un choix que certains auraient espéré faire en catimini. Je m'honore d'avoir provoqué ce débat, car la responsabilité de chacun va se trouver engagée et certains des éléments évoqués ce matin pourront peut-être s'avérer utiles à une commission d'enquête jouant pleinement son rôle.
Avec le sentiment d'avoir été mené en bateau pendant toute la période qui vient de s'écouler, je suis tenté de dire en conclusion : bourreau, fais ton office !