L'écrêtement introduit par l'amendement ne remet pas en cause la garantie d'une retraite égale à 85 % du SMIC pour une carrière complète d'exploitant agricole mais constitue une mesure permettant de mettre en œuvre de manière équitable cette avancée dont le coût conséquent sera assumé par la solidarité nationale. Cet écrêtement est une garantie d'équité entre monopensionnés et polypensionnés, afin que le complément différentiel ne favorise pas injustement ces derniers.
Le minimum de pension dont bénéficient les salariés du secteur privé, salariés du régime général mais également salariés agricoles, ainsi qui celui couvrant la retraite de base des non-salariés agricoles, font déjà l'objet d'un écrêtement en fonction du montant des retraites. Enfin, il n'y a aucune impossibilité d'ordre technique, puisque les caisses de MSA mettent déjà en œuvre les écrêtements existants.