Cette proposition de loi concerne précisément les agriculteurs modestes : il n'y a donc pas de distinction à faire parmi les bénéficiaires. J'ai le sentiment que vous voulez attendre une hypothétique mise en œuvre du système universel de retraite, qui ne vise d'ailleurs pas les retraités agricoles actuels. Pour ces derniers, il s'agit d'une véritable urgence sociale.
Par votre amendement, vous proposez de fait qu'aucun droit ne soit ouvert sur l'activité qu'aurait pu exercer un agriculteur pour compléter ses revenus. C'est un problème.
Enfin, les salariés aussi, quand ils le peuvent, se constituent un patrimoine. Dans le cas des agriculteurs, cela pose la question de la transmission et de notre capacité collective à faire face aux enjeux de la production agricole.