Nul ne disconvient que, depuis 2002, les efforts demandés à l'hôpital, aux soignants et aux assurés sociaux ont été considérables. La grève des personnels hospitaliers, avant la pandémie, a montré qu'un point de rupture avait été atteint tant la charge du nombre d'actes par soignant était pesante. Le groupe Socialiste et apparentés a formulé un certain nombre de propositions lors de l'examen du PLFSS dont un plan d'urgence pour l'hôpital que la majorité a balayé d'un revers de la main. Si le « Ségur de la santé » reprend quelques-unes d'entre elles, tant mieux.
En tout cas, il est nécessaire de répondre à des demandes urgentes en matière de rémunération, de personnel, de nombre de lits et à des questions structurelles sur la place de l'hôpital et son articulation avec la médecine de ville, la gouvernance et les investissements. Il importe donc de se donner de la visibilité avec une loi de programmation, principe que nous soutenons. Prenons des engagements qui survivent aux alternances et donnons aux Françaises et aux Français l'occasion de faire le lien entre les cotisations qu'ils paient et la qualité de service public qu'ils reçoivent !