Je me réjouis que l'on puisse faire droit à une demande d'un groupe d'opposition de faire jouer son droit de tirage... C'est sain pour la démocratie.
Le sujet est d'importance. Bien sûr, les questions de santé environnementale ne sont pas totalement nouvelles, mais nous avons besoin de nous y pencher de manière peut-être un peu plus vive que par le passé. En tout cas, nous savons que des progrès importants sont à accomplir, qu'il nous faut rechercher les causes d'un certain nombre de phénomènes et qu'il est nécessaire de disposer d'outils publics à la hauteur. Le fait d'interroger les politiques publiques, comme vous le proposez, me semble donc être une bonne chose. Comme vous le savez, je parle depuis un territoire qui a à connaître de ces questionnements-là.
Il convient de regarder de quelle manière l'action publique peut se déployer, se connecter à une dimension citoyenne et démocratique qui parvienne à donner aux outils publics toute la force nécessaire pour produire des mouvements susceptibles d'agir face aux problèmes de santé environnementale.
Le champ d'investigation de cette commission d'enquête me semble intéressant, car il est nécessaire de produire des politiques de prévention et d'agir sur nos modes de vie. Évidemment, cela affectera les habitudes et peut-être aussi les intérêts, notamment les intérêts économiques. Pour ce faire, nous avons besoin d'outils publics puissants parce que nous ne pouvons pas déléguer cela à d'autres.
Je me réjouis donc de la création de cette commission d'enquête.