Je le maintiens car il est à mes yeux fondamental.
Certes, les limites et les « couperets » peuvent être arbitraires et des dérogations devraient être possibles mais si cette période de deux ans n'est pas mentionnée, l'« offre » d'emploi ne sera pas la plus profitable pour quelqu'un qui est sorti depuis peu de l'emploi. L'accompagnement proposé par les structures d'insertion, lorsque la personne n'a pas décroché depuis longtemps, me paraît plus profitable que l'EBE.
Les deux systèmes sont complémentaires mais il faut bien réfléchir à ce que nous faisons. Avec une moyenne de cinquante-cinq mois de durée de privation d'emploi, nous sommes loin des deux ans et nous ne faisons qu'entériner la situation existante. J'aimerais connaître plus finement, pour la séance publique, le nombre de personnes entrées en EBE qui seraient privées d'emploi depuis moins de deux ans.