Ces professions sont hyperspécialisées, y compris chez nous. Par exemple, certains chirurgiens, qui ont pourtant suivi une formation généraliste, ne s'occupent que de la main ou du genou. Ainsi, je ne suis pas choquée du dispositif d'accès partiel à l'exercice d'une profession, à condition que l'on s'assure de la sécurité des patients et de la qualité de la qualification en France – les formations doivent répondre aux attentes en matière de sécurité des patients – et que l'autorisation soit donnée et garantie par les ordres, au cas par cas. Nous pouvons nous satisfaire de cette ordonnance, qui permettra d'enrichir notre pays de professionnels dont nous manquons.
J'ai essayé de me mettre dans la situation d'un professionnel qui souhaite exercer dans un autre pays européen. Je serais alors heureuse de pouvoir choisir, sans contraintes insurmontables, le pays où je voudrais m'installer. Cette ordonnance va donc dans le sens de la liberté et de la mobilité des travailleurs européens, tout en garantissant la sécurité des patients.
Le 27/10/2018 à 14:03, Castel a dit :
Pourquoi tant d'acharnement contre un système de santé qui il à 25 ans était une référence mondiale et qui depuis les les mesures catastrophiques de Mme Bachelot et ses prédecesseurs n'attire plys personne. Arretez de tout détruire
Le 11/06/2018 à 21:40, PAMPLEMOUSSE33 (citoyen) a dit :
vous détricotez les professions de santé, et vous allez faire perdre en lisibilité l'offre de soin pour les patients.
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