Au-delà de ce déni de démocratie, la mise en place précipitée et sans moyens de cette loi organise assurément le cafouillage, l'embrouille, la surcharge de travail pour tous, et la réussite pour personne. Rien que pour cette seconde raison, il me semblerait plus sage de renvoyer cette loi en commission.
Nous avons néanmoins une troisième raison de dire non à cette loi : elle tient au projet de société qui l'inspire et qu'elle s'emploie à construire.
Pour comprendre cela, je vous propose de prendre un peu de recul et de regarder le processus d'évolution de l'université depuis une cinquantaine d'années, en partant de trois citations et d'une devinette.