Travaillez-vous actuellement à une production française pérenne de masques chirurgicaux et FFP2 afin de répondre à nos besoins dans les mois à venir et lors de futures crises sanitaires ?
Les besoins des branches maladie et vieillesse vont s'accroître dans les années à venir et l'équilibrage des dépenses se fera sur les allocations sociales. Avez-vous des pistes dans ce sens ? L'allocation de rentrée scolaire a encore été majorée, ce qui témoigne d'une tendance à toujours plus d'aide sociale, ce qui contribuera, à long terme, à un déséquilibre très fort de notre système social.
La sédentarité coûte aujourd'hui près de 17 milliards d'euros aux finances sociales. La nouvelle génération représente une véritable bombe à retardement, avec des capacités physiques de 25 % inférieures à celles des deux générations précédentes. Nos associations sportives et nos clubs sont en grande difficulté du fait de la crise ; le Comité national olympique et sportif français et le ministère des sports estiment à 25 % la baisse du nombre de licenciés. La culture s'est vu allouer 2 milliards d'aides ; comptez-vous contribuer au grand élan nécessaire au sport santé et à son maillage territorial, qui passe inévitablement par l'aide à nos clubs sportifs ?