Durant le confinement, j'ai eu l'occasion de travailler en EHPAD dans l'Aisne, territoire fragilisé à vocation rurale. J'y ai constaté que l'accès aux soins, notamment dentaires, était un problème. Pourquoi ne fait-on pas circuler des bus dentaires ?
Le premier président de la Cour des comptes, M. Pierre Moscovici, a pointé de grandes disparités dans l'utilisation des crédits des missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) et des fonds d'intervention régionaux (FIR). Ne serait-il pas possible de les orienter là où existent de réels besoins de santé, comme dans l'Aisne, afin de réduire ces inégalités ?
Que pensez-vous de doter les praticiens territoriaux d'un véritable statut afin d'élargir l'éventail de soins ? Qu'en est-il du déploiement des hôtels hospitaliers, auxquels je sais M. le ministre des solidarités et de la santé très sensible ?