Il y a peut-être une fuite des professionnels, mais on ne les voit pas pour autant arriver à l'hôpital public, qui a pourtant besoin de soignants. La revalorisation permet, en tout cas, de retenir ceux qui y travaillent déjà. Quel que soit leur lieu d'exercice, il importe que la valeur des soignants soit reconnue.
Nous devrons, en effet, débattre en séance publique, avec le ministre, de la situation dans le secteur médico-social. Nombre de collègues se sont investis pour la revalorisation de l'aide à domicile et je crois que, lors de son audition devant notre commission, Olivier Véran s'est montré ouvert.
D'une certaine façon, l'intérim pourrait être considéré comme du mercenariat mais, dans ce domaine, je crois que nous avons aussi avancé depuis le début de cette législature et nous devons continuer de le faire car c'est une priorité.
Enfin, nous ne laissons pas les professionnels libéraux sans rémunération. Nous proposons simplement de repousser la convention à 2023 puisque des négociations conventionnelles sont en cours pour un nouvel avenant et que des élections professionnelles doivent se tenir l'année prochaine. Là encore, les choses avancent et il n'est pas question de ne pas tenir compte de l'engagement de tous les soignants, qu'ils exercent à l'hôpital, en établissement ou en ville.