Le mouvement de la psychothérapie institutionnelle s'est développé après-guerre pour sortir les malades de l'asile et mettre l'accent sur l'importance de la relation entre le soignant et le soigné. Pour accompagner cette ambition, il faut promouvoir les recherches en sciences humaines. En effet, la relation sociale est au cœur de la guérison tandis que les psychotropes ne doivent être utilisés qu'en cas de nécessité. Cette recherche doit donc être totalement indépendante, financièrement, des laboratoires pharmaceutiques et des cliniques privées. C'est pourquoi nous demandons un rapport.