Intervention de le rapporteur général

Réunion du mercredi 14 octobre 2020 à 15h00
Commission des affaires sociales

le rapporteur général :

Il n'est pas question de mettre des maternités en danger. Il ne s'agit du reste que de douze maisons de naissance supplémentaires, qui pratiquent cent vingt à cent vingt-cinq accouchements par an, ce qui ne va certainement pas mettre en péril le tissu de maternités de notre pays.

Je suis très sensible à la question soulevée par certains d'entre vous sur le risque qu'une maison de naissance pratiquant une centaine d'accouchements mette en jeu l'existence de l'autorisation de la maternité à laquelle elle est accolée. Je vous propose donc d'y travailler de façon collective d'ici à la séance pour sécuriser le dispositif.

Madame Fiat, je comprends votre position sur les femmes qui veulent accoucher de façon physiologique dans une maternité, mais ce n'est pas la même chose : dans une maternité, ce sera médicalisé, avec le scope, la péridurale... Je me suis rendu à la seule maison de naissance en Île-de-France, à la maternité des Bluets, il y a quelques semaines : il ne s'agit pas des mêmes pratiques.

Quant à prévoir d'accoler une maison de naissance à chaque maternité, je ne crois pas que cela réponde à la demande générale. Les maisons de naissance sont tenues par des sages-femmes libérales qui n'ont pas spécialement envie d'ailleurs.

Je vous propose donc de sécuriser le dispositif des autorisations d'ici à la séance. Pour le reste, j'espère avoir répondu aux différentes inquiétudes.

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