Le développement des hôtels hospitaliers s'inscrit dans le virage ambulatoire, dont nous n'avons pas forcément tiré tous les enseignements. Il s'agit de remplacer les hospitalisations de jour par des séjours en hôtel non médicalisés, afin d'optimiser la gestion de l'hôpital et de faire des économies.
En outre, ce dispositif permettrait à un hôpital de sous-traiter à un acteur privé la mise en place d'un dispositif d'hébergement non médicalisé pour les soins ambulatoires, ce qui pose la question du recours au soin ambulatoire et de la façon dont nous assumons un service public du soin, notamment hospitalier. Cela ouvre la voie à une forme de privatisation rampante du service public hospitalier. Pour toutes ces raisons, nous demandons la suppression de l'article 31.