Je souscris entièrement au principe qui permet d'éviter les transports à certains patients, obligés de faire des allers-retours dans la journée parce qu'ils habitent loin de l'hôpital. Les hôtels hospitaliers peuvent être un confort pour eux.
Je souscris moins à l'argument financier et j'appelle l'attention sur une éventuelle perte en qualité de soins. En ces temps difficiles, où il faut accorder la priorité à certains financements, le moment est-il bien choisi pour apporter un soutien financier à un tel dispositif ? Ces montants pourraient en effet être fléchés ailleurs, notamment sur les lits d'hôpitaux ou le personnel.
Comment s'assurer qu'il n'y ait ni perte de soins, ni effet de bord et de profit, que nous n'aurions pas envisagés et qui nous obligent, comme nous le ferons pour les prestataires de services, à borner le dispositif et à exiger une charte de qualité ou un engagement ? Je ne les vois pas dans cet article, ce qui m'inquiète.
Je me suis posée toutes ces questions, même si j'estime que les hôtels hospitaliers sont très utiles, notamment dans des territoires éloignés des grands centres, comme ma circonscription, pour éviter des transports itératifs, coûteux pour la santé, plus que pour les finances.