Monsieur le rapporteur général, vous n'arrêtez pas de nous dire que les sujets sont importants, et qu'ils seront abordés en séance. Nous ne pouvons pas procéder ainsi.
Pour des sujets comme les services d'aide et d'accompagnement à domicile ou les répartiteurs pharmaceutiques, on nous dit à chaque fois que des discussions sont en cours. Mais ces amendements ne font qu'adresser une demande de rapport. Il n'y a pas péril en la demeure. Vous n'allez pas vous faire disputer par le ministre de la santé. Émancipez-vous ! Musclez votre jeu, comme disait Aimé Jacquet à Robert Pirès...
Vous avez été excellent sur le diagnostic. On a besoin qu'un urgentiste fasse le nécessaire pour que les transports bariatriques soient enfin pris en compte. Et je ne suis pas sûr qu'une telle évolution mette en péril les finances de l'assurance maladie.
C'est une question d'humanité, en réalité. Bien sûr, il y a la question de la sécurité et du confort des personnes mais, derrière, il y a la nécessité de faciliter le travail des services ambulanciers. Les témoignages que nous recevons montrent le mal-être à la fois des personnes en situation d'obésité et de ceux qui doivent assurer leur transport.
Alors que le Gouvernement avait promis, qu'il a déçu, nous devons, collectivement, au-delà de nos sensibilités politiques, l'interpeller par cette demande de rapport officielle, votée par la commission, sachant que, de toute façon, nous examinerons en séance publique son texte initial. En adoptant l'amendement, nous inscrivons le sujet à nos débats en séance.