Mes propos sont à l'unisson de ceux de mes collègues. Comme l'a dit Paul Christophe, nous sommes nombreux à avoir été interpellés depuis plusieurs années sur cette question, dont M. le rapporteur général est un fin connaisseur.
Le rapport ne pourra qu'éclairer le ministre, et nous n'attendrons pas de recueillir son avis pour l'obtenir. En demandant le rapport, la commission fait son boulot, de façon transpartisane – c'est notre façon de faire avancer les choses. Nous répondons à un vrai sujet, que vous connaissez parfaitement, monsieur le rapporteur général, je le répète. Ces transports bariatriques posent problème. Or, dans plus de 80 % des cas, les personnes en situation d'obésité ne sont pas responsables de leur obésité. Ayons une pensée pour elles.
C'est au débat parlementaire qu'il revient de prendre de la hauteur et d'examiner un problème de société auquel nous sommes tous confrontés. Un rapport, ce n'est pas une prise en charge immédiate.
Monsieur le rapporteur général, souvenez-vous quand, en 2019, le directeur de l'assurance maladie expliquait qu'il fallait limiter l'accès à la télémédecine. La covid est arrivée : heureusement que la télémédecine a été là, avec 1 million de téléconsultations par jour ! Je l'ai dit et le répète, il est sage que ce PLFSS assure sa prolongation.
Nous faisons aussi œuvre utile avec ces amendements et nous vous aidons, monsieur le rapporteur général. Alors, laissez-nous vous aider !