S'il est vrai que la télémédecine ne pourra jamais remplacer le présentiel, des spécialités se prêtent davantage à cette forme de consultation. C'est le cas des spécialités de la santé visuelle, qui sont fondées sur des mesures établies grâce à des matériels d'exploration non invasifs, à distance.
Il s'agirait d'autoriser, pour une durée de trois ans et à titre expérimental, le financement de protocoles de télémédecine impliquant les opticiens-lunetiers. Cet amendement est inspiré d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) de septembre 2020, qui propose d'élargir leur domaine de compétence.
Je rappelle que les délais pour obtenir une consultation d'ophtalmologie sont particulièrement longs. Mettre en place des dispositifs innovants et une formation des professionnels à l'utilisation de matériels d'exploration non invasifs permettrait à de nombreuses personnes d'accéder aux soins en santé visuelle.