Je me réjouis de voir que nous souhaitons tous avancer sur le sujet du versement anticipé de la prime de naissance. J'y vois un hommage à l'action menée par Gilles Lurton, auteur d'une proposition de loi adoptée à l'unanimité par notre Assemblée en juin dernier, mais aussi à Nathalie Elimas, qui a contribué à cette proposition de loi et en a fait l'une des propositions du rapport de la mission d'information de la Conférence des présidents sur l'adaptation de la politique familiale française aux défis de la société du XXIe siècle, remis en juillet dernier à l'Assemblée.
Je pense que nous avons tous eu écho des problèmes que posait le versement post-naissance de cette prime : non-recours aux droits et incompréhensions des familles. Il est évident que c'est avant la naissance, et non pas après, que l'on prépare l'arrivée d'un nouveau-né et qu'on achète tout le matériel nécessaire.