N'existe-t-il pas également des parents qui se portent bien, quelque peu invisibles dans ce rapport ? Les familles qui fonctionnent sans difficulté majeure n'ont‑elles pas besoin d'être soutenues et encouragées par les politiques publiques, surtout si nous visons une politique familiale universelle préventive ? Vous n'avez absolument pas évoqué le pouvoir d'achat des familles. Finalement, depuis trois ans, vous vous inscrivez dans la continuité socialiste : diminutions du quotient familial, de la PAJE, des allocations familiales, etc. Il en résulte une chute de la natalité depuis plusieurs années. Vous évoquez les 1 000 premiers jours, mais encore faut-il qu'il y ait ces 1 000 premiers jours. Rien dans vos propos ne vise à favoriser les familles nombreuses.
Ne devrions-nous pas également appréhender une dimension familiale plus large que la famille nucléaire ? En effet, sur le terrain, nous observons que les grands-parents jouent un rôle précieux.
Enfin, votre conception du rôle des parents m'inquiète. Les parents ne représentent-ils pas les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants ?