Je prends note de cet aléa de calendrier. Sur le principe, il est des choses que nous pouvons comprendre mais le Parlement, par nature, n'est pas assujetti à l'exécutif. Que les choses soient claires : il est 21 heures 47, ou bien Mme la ministre est disposée à venir dans les minutes qui viennent, ou bien nous décidons d'ajourner cette séance. Nous n'allons pas poireauter jusqu'à 23 heures à l'attendre. Je comprends qu'elle ait des contraintes compte tenu du calendrier et de l'actualité, mais si elle n'est pas disponible, nous devons en tirer les conséquences et travailler autrement. Nous avons tous des activités, des responsabilités ; nous devons travailler dans des conditions sereines, et non passer la nuit en attendant je ne sais quoi. Si la ministre ne peut pas être là, prenons-en acte et revoyons demain matin à 9 heures.