C'est à juste titre que notre rapporteure a rappelé la nécessité de corréler la politique de l'hébergement à celle du logement. La crise a accentué l'augmentation tendancielle des dépenses en faveur de l'hébergement. Par ailleurs, au sein de la politique du logement, les questions d'entretien et de rénovation des logements – je l'ai encore vérifié ce week-end –, ainsi que l'attention portée au vivre ensemble, sont aussi essentielles que celle de l'accès des ménages les plus modestes à une offre de logement.
J'aimerais poser une question sur les logements vacants, dont le nombre, en 2015, était estimé à 3,1 millions, soit un taux de vacance de 9,1 %. La loi « ELAN » a privilégié une logique incitative, notamment en exonérant d'impôt les revenus issus des locations meublées. Par ailleurs, un plan national de mobilisation des logements et locaux vacants a été lancé au début de l'année. Quel premier bilan peut-on tirer de ces dispositions ?