Je félicite le Gouvernement d'avoir pris la mesure de la situation et de nous soumettre, dans le cadre de la mission Travail et emploi comme du plan de relance, un budget conséquent et digne, pouvant financer tous les outils dont nous avons besoin en matière d'insertion par l'activité économique et plus généralement de retour à l'emploi pour les personnes qui en sont dépourvues ou qui vont perdre le leur à cause de la crise sanitaire et économique.
J'entrerai davantage dans les détails lorsque nous examinerons les crédits de la mission dans l'hémicycle, mais toutes les lignes budgétaires fournissent un motif de satisfaction, qu'il s'agisse des jeunes, de l'IAE, des entreprises adaptées, de la garantie jeunes, des missions locales ou de Pôle emploi, doté des effectifs nécessaires pour faire face à la crise.
Deux remarques seulement. D'abord, une inquiétude – que vous allez assurément dissiper, madame la ministre – concernant les missions locales, dont le budget est en hausse et auxquelles nous confions une responsabilité considérable en leur demandant d'accroître le nombre de garanties jeunes, donc de jeunes à amener vers ce parcours. Certaines devront changer de locaux pour cela ; elles craignent de devoir engager des dépenses par anticipation faute de toucher des avances. Je ne formule cette observation que pour mieux vous permettre de les rassurer, comme je l'ai fait moi-même lors des auditions, quant à la volonté gouvernementale de les accompagner pour qu'elles atteignent le formidable objectif que nous leur fixons.
Ensuite, je salue les annonces faites par le Premier ministre samedi – vous étiez à ses côtés – d'une nouvelle augmentation du budget de l'IAE, mais ne serait-il pas dès lors judicieux de revaloriser celui du fonds de développement de l'inclusion (FDI) afin d'accompagner la hausse du nombre de contrats en IAE ?