Avec la montée en puissance de la garde nationale et de sa notoriété, il est permis de se demander si des jeunes gens qui auraient pu faire le choix de s'engager dans l'armée active ne risquent pas de se diriger plutôt vers la garde nationale et, à l'inverse, si le service dans la garde nationale est susceptible d'attirer de nouveaux profils vers les carrières militaires : disposez-vous d'éléments permettant de savoir si l'une de ces deux hypothèses est valide ?
Par ailleurs, la réserve de cyberdéfense (RCD) recherche actuellement quatre profils génériques définis par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) : des coordinateurs, des experts, des analystes et des techniciens. La RCD compte aujourd'hui environ 2 200 personnels et envisage de doubler son effectif d'ici à deux ans. Pensez-vous que cet objectif est réalisable, étant précisé que l'immense majorité de ces personnels seront des réservistes citoyens ayant vocation à rejoindre, sur la base du volontariat, la réserve opérationnelle en période de crise ? Êtes-vous certain que dans un délai aussi court, le centre de la réserve et de la préparation opérationnelle de cyberdéfense aura les moyens d'accompagner une telle montée en puissance et de fournir les formations nécessaires ?