Trente-cinq jours constituent un seuil qu'il est difficile de dépasser sans une véritable organisation professionnelle. Cela dit, les possibilités de travailler à temps partiel sont aujourd'hui plus nombreuses. Je suis moi-même ancien réserviste, et j'ai réussi à faire 150 jours par an pendant plusieurs années – j'ai même été projeté en opération extérieure (OPEX). Ce que je veux dire, c'est que les 35 jours cesseraient d'être un seuil infranchissable si l'on créait un véritable statut du militaire à temps partagé : certains modes d'organisation professionnelle permettraient d'être plus réactifs et de faire davantage. Ne pensez-vous pas que l'on puisse tendre vers ce modèle, au moins de manière prospective ?