Je tiens à appeler votre attention, monsieur le rapporteur général, sur la situation de la santé mentale, qui n'est pas du tout prise en compte dans l'ONDAM cette année. Le ministre de la santé a découvert hier, semble-t-il, qu'une troisième vague, celle de la psychiatrie et de la santé mentale, risquait de s'abattre sur notre pays ; mais elle est là depuis le printemps ! Or, depuis le printemps, que ce soit dans le Ségur de la santé ou dans ce PLFSS, pas une mesure spécifique pour la santé mentale ni pour la psychiatrie, alors que des millions de nos compatriotes sont en grande souffrance, au travail ou chez eux ! Les étudiants sont également en très grande souffrance : on compte un psychologue universitaire pour 30 000 étudiants ! Personne ne se préoccupe de tous ces jeunes en difficulté, en mal-être, en totale déshérence. La vague est bel et bien là, depuis le printemps, et elle est en train d'engloutir l'ensemble du système. À l'heure où le Gouvernement est capable de débarquer à l'Assemblée nationale ou au Sénat avec 2,4 milliards d'euros une fois et quelques milliards d'euros supplémentaires d'autres fois, pas un centime supplémentaire n'est prévu pour la psychiatrie et la santé mentale.