Je souhaite que les débats se déroulent dans la plus grande sérénité – ce à quoi je m'emploie – mais, monsieur Aviragnet, il faut être lucide et dire la vérité aux Français. Je n'ai jamais dit, ni même pensé, contrairement à ce que vous affirmez, qu'ouvrir des lits pour faire face à la crise n'était pas une priorité. Je n'en fais que peu état dans cette commission : je suis médecin urgentiste et j'ai renfilé la blouse pendant la crise. Chaque soignant s'est mobilisé autant qu'il l'a pu et continue à le faire aujourd'hui. Oui, ouvrir des lits, embaucher est une priorité, et on le fait...