Monsieur le rapporteur général, vous parlez d'équilibre, alors que la mesure était passée au forceps à trois voix près, contre l'avis du Gouvernement et du rapporteur de l'époque. Heureusement, certains d'entre vous s'étaient absentés au bon moment, ce qui nous avait permis de la faire passer... Elle résultait d'un amendement en discussion commune, qui fixait un niveau de 1,2 SMIC. La proposition de le faire passer à 1,25 SMIC n'est pas un cadeau, mais juste le rétablissement du dispositif tel qu'il existait avant l'arrivée de votre majorité. Si l'on veut faire vivre l'idée de souveraineté alimentaire, si j'écoute les propos du Président de la République, le niveau de 1,25 SMIC serait un très bon signal à adresser à tous les acteurs de la filière, qui l'attendent.