S'agissant des urgences et l'expérimentation du forfait de réorientation, vous avez indiqué, cher collègue, qu'il aurait été repoussé par l'ensemble des professionnels de l'urgence : ce n'est pas tout à fait vrai, dans la mesure où un certain nombre de services d'urgence pratiquent la réorientation, comme les y autorise le code de la santé publique, depuis des années, sous réserve de trouver un autre professionnel de santé acceptant de recevoir le patient, en lien avec la gravité de sa pathologie.
Le même forfait, promu à l'époque par mon prédécesseur, n'aurait par ailleurs selon vous pas apporté la démonstration de son efficacité. Laissons-lui, puisqu'il vient tout juste, c'est-à-dire depuis quelques mois, d'être mis en œuvre, un peu de temps. Je ne doute pas que son expérimentation lui permettra de produire dans quelque temps le résultat attendu.
Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à votre amendement.