Intervention de Annie Chapelier

Réunion du mercredi 25 novembre 2020 à 10h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

La rédaction initiale était vraiment très mal partie. On a constaté, au cours des auditions, que personne ne s'y retrouvait. Même s'il est mal écrit, l'article 1er nous donne peut-être enfin l'occasion de remettre à plat la question des professions paramédicales. Le rapport en question permettrait, non seulement d'envisager leur évolution, mais aussi – et c'est que ce notre groupe va proposer – de revoir l'ingénierie de toutes ces professions.

L'exercice en pratique avancée constitue un titre préliminaire du code de la santé publique, qui précède la déclinaison, aux titres Ier à VII, non seulement des infirmières, mais de toutes ces professions, des psychomotriciens aux opticiens-lunetiers en passant par les diététiciens. Le champ des possibles est infini, mais il ne peut être ouvert qu'en mettant fin à l'hétérogénéité de toutes ces professions, dont les statuts, les référentiels de formation et de compétences, complètement disparates, ne permettent pas une telle évolution.

L'affaire était sans doute mal partie, mais voyons-y un bien pour un mal. La remise à plat du système de santé que M. Viry réclamait doit commencer par la remise à plat des professionnels de santé, qui en constituent l'âme et le corps.

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