Je suis défavorable à ces amendements, car leur adoption empêcherait celle de l'amendement suivant, AS271, celui par lequel je vous proposerai de demander un rapport au Gouvernement. Or c'est important, car beaucoup de professionnels de santé attendent ces évolutions des métiers. Abandonner complètement l'article 1er signifierait que nous nous désengageons du sujet.
La profession médicale intermédiaire n'est pas une nouveauté. Elle est mentionnée en 2011, dans le rapport de Laurent Hénart, en 2014, dans celui de nos collègues sénateurs, et encore dans d'autres travaux intervenus depuis. Si j'entends qu'il existe un blocage et qu'il ne faut pas aller plus loin dans le cadre de ce texte, je persiste à penser qu'il faut continuer d'avancer, surtout en matière d'évolutivité des métiers.
Regardons nos voisins européens : en Angleterre, une infirmière peut opérer d'une appendicite. Nous en sommes très loin.