. Je tiens à dire l'intérêt que je porte aux observations formulées par notre collègue Jean-Louis Touraine. Il me semble, en effet, que tout cela doit s'inscrire dans une réflexion globale sur le cadre de réponse aux besoins et sur l'articulation entre la pratique et la formation. On ne peut pas se contenter de mesures au coup par coup, comme cela a pu arriver dans des discussions précédentes.
Au demeurant, le champ d'activité de certaines professions a été réduit, alors même qu'on aurait pu imaginer qu'elles jouent un rôle accru. Tel est le cas des pharmaciens, dont l'activité est parfois réduite à sa fonction marchande, ce qui ne correspond ni à leurs capacités ni à leur formation. Cet exemple n'est sans doute pas isolé. Je n'ai pas le sentiment que nous nous engageons véritablement dans la réflexion globale que j'appelle de mes vœux.