Nos travaux prennent donc fin aujourd'hui, après plus de deux années au cours desquelles notre mission d'information s'est pleinement investie dans un débat public qui passionne beaucoup de Français et tous ceux qui sont présents dans cette salle bien entendu. Vous l'aurez compris, nous avons agi en essayant de donner notre vision et d'apporter des éléments pour contribuer à la réussite d'une transition qui soit respectueuse à la fois de notre environnement et de nos agriculteurs.
Nous souhaitons en guise de conclusion formuler le vœu d'une meilleure association du Parlement à la prise de décision publique sur la question des produits phytopharmaceutiques. À cette fin, nous proposons que quatre parlementaires, dont deux appartenant à des groupes de l'opposition, soient intégrés au comité d'orientation stratégique de suivi (COS) Écophyto.
Pour remettre également de la rationalité scientifique et technique dans un débat parfois passionné et même passionnant, les questions liées aux produits phytopharmaceutiques pourraient être inscrites à l'ordre du jour de l'OPECST, qui réunit 18 sénateurs et 18 députés. Je crois que cet office peut beaucoup nous apporter.
Enfin, nous souhaitons que nos trois commissions permanentes puissent, dès l'année prochaine, peut-être en juin et en décembre, entendre les ministres en charge de l'agriculture, de la transition écologique et des affaires européennes sur le suivi de la mise en œuvre de l'interdiction du glyphosate qui, maintenant, est aussi pilotée par un chef de projet « glyphosate ». Il s'agira de voir où nous en sommes en termes de volume de réduction et d'équilibre économique des exploitations concernées par les nouvelles interdictions d'usage en 2021.
Je remercie notre président pour la manière dont il a conduit la mission parlementaire et le co-rapporteur avec qui j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler, sans oublier l'équipe administrative qui nous a épaulés.