Je salue la remarquable qualité du travail de nos collègues Jean-Baptiste Moreau et Jean-Luc Fugit. Ce rapport souligne l'importance de la stratégie de sortie du glyphosate. Aujourd'hui, plus personne ne conteste l'impact du glyphosate sur la biodiversité, sur l'environnement et sur la santé humaine. En tant que médecin, je ne peux qu'être sensible à ces éléments et plaider pour l'interdiction de cette molécule, comme s'y était engagé le Président de la République en 2017. Il n'est plus l'heure de tergiverser.
Si votre rapport se veut relativement rassurant, vous écrivez cependant noir sur blanc que l'analyse des coûts économiques de la transition a mis en évidence le fait que de nombreux agriculteurs ne pourront mener cette transition sans menacer la survie de leur exploitation. Il faut donc aller plus loin dans l'accompagnement des agriculteurs qui devront faire face à d'importants surcoûts de production. Le soutien financier annoncé par le Gouvernement semble bien trop faible et inadapté à la situation de précarité actuelle. Vous avez déjà indiqué quelques mesures de soutien. Quelles nouvelles mesures préconisez-vous à l'échelle nationale ? Estimez-vous qu'un fléchage de la PAC vers la sortie du glyphosate soit nécessaire ?