Intervention de Marc Delatte

Réunion du mardi 12 janvier 2021 à 12h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

Monsieur le ministre, je vous présente, au nom du groupe La République en Marche, nos meilleurs vœux.

L'important, disait Jean de La Fontaine – dont nous célébrons, dans l'Aisne, les quatre cents ans de la naissance –, est de partir à point. On ne saurait mieux illustrer votre volonté et vos actions. Il convient en effet de ne pas confondre vitesse et précipitation dès lors que la stratégie vaccinale, qui a fait l'objet d'une vaste concertation sous votre autorité, se caractérise par son efficacité et sa réactivité et qu'elle est motivée par le choix éthique, qui nous honore, de sauver des vies et de protéger les plus fragiles, personnes handicapées et personnes âgées, en EHPAD ou à domicile, ainsi que ceux dont la vocation est de prendre soin des autres : soignants, aides à domicile, pompiers.

Hors le vaccin, point d'alternative ! Il faut donc saluer la prouesse des chercheurs, qui ont travaillé d'arrache-pied pour le bénéfice de l'humanité.

Les vaccins, nous les avons. La confiance de nos concitoyens en la science et en notre stratégie croît de jour en jour. Qui dit stratégie, dit programmation et planification. Pourquoi faut-il se faire vacciner ? Nous le savons. Reste à savoir où et comment : dès jeudi, les personnes âgées de plus de 75 ans prendront rendez-vous. Pouvez-vous donc nous dire comment sera déployé, en pratique, le dispositif des centres de vaccination ?

S'agissant de la nature des vaccins – à acide ribonucléique (ARN) messager ou plus conventionnels, tel celui d'AstraZeneca, en cours de validation –, quels sont les éléments qui guideront le choix vaccinal ?

Quelle place est réservée dans le dispositif aux médecins de famille, infirmières libérales et pharmaciens ? Ces deux dernières catégories pourront-elles administrer la seconde dose vaccinale sans l'intermédiaire d'un médecin ?

À l'heure où les soignants sont tous fortement engagés dans la permanence des soins, quelle place la réserve sanitaire occupera-t-elle dans le dispositif ? À titre personnel, en ma qualité de médecin, je m'y engagerai, comme lors du premier confinement.

Enfin, la santé publique prend actuellement tout son sens ; elle concourt au bien commun, dans le cadre d'une responsabilité collective où chacun est pleinement acteur de santé. Comment la faire évoluer vers une démocratie sanitaire dans une vision hexagonale et européenne ?

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