Intervention de Philippe Vigier

Réunion du mercredi 20 janvier 2021 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

En écoutant Thibault Bazin, je me demandais : « mais que devons-nous faire ? » J'ai eu l'honneur de présider une commission d'enquête parlementaire sur l'accès aux soins. Il me semble, sachant que les passages aux urgences ont augmenté de 10 à 21 millions et que nos concitoyens souhaitent des plateaux techniques plus performants, qu'avec cette proposition de loi qui s'appuie sur des expérimentations fonctionnant plutôt bien, nous avons un début de réponse. Pourquoi ne pas légiférer s'il s'agit d'agir pour l'aval ? Quelque part, ce serait irresponsable de ne pas exploiter toutes les possibilités qui nous sont offertes de le faire. Cette proposition de loi en est une. Je remercie d'ailleurs le rapporteur pour sa pugnacité, car tout le monde veut mettre son grain de sel, selon que cela fonctionne ou pas dans son territoire. Son initiative va dans le bon sens : les bobos, les fractures ou les angines ne doivent pas passer par les urgences.

En outre, depuis quelques années, les CPTS montent en puissance. Sans CPTS, mon territoire n'aurait ni centre de vaccination ni les sept centres covid qui y ont été installés. Pour une fois, une initiative puissante part du terrain et remonte. Je suis donc un peu surpris par les propos un peu décalés de notre collègue Bazin, d'habitude plutôt pragmatique – mais je ne lui veux pas, je l'aime beaucoup.

Enfin, pour ce qui est du cahier des charges et de la labellisation, faisons confiance aux acteurs locaux et aux CPTS. J'ai ouvert un centre de vaccination ; nous avons imposé notre modèle et l'ARS l'a validé, et pas l'inverse – on voit ce que ça donne actuellement.

Il s'agit d'une très belle proposition de loi, et je la voterai deux fois !

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