Je félicite le rapporteur pour son travail ; l'évolution de cette proposition de loi traduit tout l'intérêt du travail parlementaire dans les deux chambres.
Dans l'exposé des motifs de la proposition de loi initiale, on pouvait lire : « La médecine de ville, dans son organisation actuelle et avec les évolutions des modes d'exercices libéraux, ne peut être en mesure de répondre à une telle demande, car elle ne dispose pas, en un même lieu de plateaux techniques minimum – radiologie, biologie, matériels de sutures, plâtres, stérilisation... – nécessaires pour répondre à ce besoin de soins immédiats. [...] Cette proposition de loi vise à adapter notre système de santé à la demande des patients en identifiant des Points d'accueil pour soins immédiats (PASI), au sein des établissements publics et privés de santé [...] »
Vous constatiez une défaillance en milieu libéral, que vous proposiez de pallier par l'ouverture de PASI près des urgences hospitalières. C'était une erreur, que vous avez eu raison de corriger, car aujourd'hui, les CPTS sont en train de se structurer sur les territoires et permettent aux libéraux d'assurer des soins non programmés, tels que la pose de plâtres ou de points de suture, assurée par les dispensaires dans l'ancien monde – comme quoi, tout n'était pas si mal...
Le groupe Libertés et Territoires soutiendra cette proposition de loi telle qu'elle a évolué, car nous avons besoin d'une médecine libérale coordonnée sur les territoires, en lien avec le monde hospitalier.