Madame la Défenseure des droits, je voudrais vous interroger au sujet de l'accès des femmes à la formation en prison. Parce qu'elles sont moins nombreuses que les hommes, il apparaît que très souvent, par défaut, les formations proposées ne leur sont pas accessibles. Pourtant, il semblerait que certaines expérimentations montrent que dans certaines prisons, le fait de les rendre par défaut accessibles et inaccessibles sur motivation ne pose pas de problème particulier. Avez-vous identifié cette question ? Quelle recommandation pourriez-vous faire afin de dépasser cette problématique, de faire en sorte que les femmes puissent aussi se former en prison et ainsi se réinsérer dans la société, à leur sortie de prison ?