Intervention de Richard Kritter

Réunion du mercredi 3 février 2021 à 17h00
Commission des affaires sociales

Richard Kritter, directeur produit de Maiia :

. Aujourd'hui, nous fournissons un logiciel d'agenda, qui offre des possibilités d'ouverture en ligne pour que les patients puissent prendre rendez-vous. Quand nous accompagnons un centre, nous prenons le temps de réaliser un audit, de comprendre quelles sont ses ressources humaines, comment nous pouvons organiser l'agenda, de combien de box et d'infirmières dispose le centre, et quelles sont les plages horaires. La question suivante est de savoir combien de doses il recevra, afin que nous puissions établir une correspondance entre ce nombre de doses et le nombre de créneaux qui seront disponibles. Ce travail est réalisé avec les centres, et nous avons remonté et agrégé toutes ces données au fur et à mesure. Typiquement, pour vous donner un exemple, toutes les premières injections sont calibrées en 10 minutes de notre côté. C'est le chiffre que les centres nous ont invités à retenir. C'est le paramétrage par défaut que nous avons proposé à tout le monde, alors que la seconde injection se fait en 5 minutes. La prise du contact avec le patient prend un peu plus de temps la première fois, avec notamment un questionnaire.

Voilà comment nous avons équilibré et paramétré les agendas. Notre rôle dans l'accompagnement des centres est évidemment de les inviter à prévoir un peu de marge par rapport au nombre de doses prévu, en prévoyant un peu pour parer un éventuel problème et ajuster si besoin le nombre de rendez-vous.

En fin de compte, c'est le centre qui a la main sur son agenda. Nous ne pouvons malheureusement pas prendre le contrôle sur l'agenda de tous nos centres. Ce sont eux qui ont la possibilité d'ajouter des plages horaires, modifier le paramétrage, ouvrir ou masquer la prise de rendez-vous en ligne. Certains ont ainsi refusé d'ouvrir la prise de rendez-vous en ligne pour la seconde injection, parce qu'ils ont décidé de le faire eux-mêmes. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas imposer. Cela étant, tout se passe bien pour les centres qui ont pris cette décision. Dès la première injection, ils prennent le temps de positionner le rendez‑vous pour la seconde. Ils ont des agendas bien cadrés, qui tiennent la route.

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