. En ce qui concerne l'élargissement et l'ouverture de la base aux libéraux, nous parlons en l'occurrence de deux types d'acteurs, les médecins et les pharmaciens. Pour éviter de tomber dans les batailles de chiffres et nous focaliser sur le service que nous pouvons rendre tous ensemble, l'idée est que les pharmaciens pourront vacciner, puisque le vaccin AstraZeneca a été approuvé très récemment. Les pharmacies se mettent en ordre de marche, au travers de leurs syndicats et regroupements. Nous sommes prêts pour les accompagner. Nous équipons déjà massivement les pharmaciens d'officine en termes de logiciels de gestion de leur officine. Il est donc assez naturel pour nous de les accompagner aussi pour s'équiper en outils de prise de rendez-vous. Ils auront besoin de réaliser de la prise de rendez-vous, aussi bien pour ces actes de vaccination que pour des dépistages, et potentiellement d'autres types de services à l'officine. Il en découle les mêmes besoins que pour les médecins.
La question des territoires ruraux renvoie à ce que je disais à ce propos et sur les déserts médicaux. Les déserts médicaux sont souvent liés aux déserts numériques. Pour répondre à cette problématique, nous n'équipons pas que des médecins mais aussi des pharmaciens, qui peuvent se trouver à côté du patient. Il y a plus de 21 000 officines en France. Nous n'avons pas non plus de déserts infirmiers. Les infirmières s'équipent progressivement pour pouvoir effectuer des actes de téléconsultation au chevet du patient.
En termes de créations d'emplois, Cegedim est un groupe de 5 300 personnes à ce jour, réparties dans une dizaine de pays dont environ 80 % en France. Nous avons d'ailleurs déjà un certain nombre d'emplois à Niort.