. En ce qui concerne les parts de marché, les centres équipés et le nombre de rendez-vous par plateforme, toutes ces informations sont disponibles sur le site data.gouv.fr. Vous pouvez y télécharger un fichier qui reprend les 1 300 centres, à partir duquel chacun d'entre vous peut vérifier les informations concernant celui de sa région, et les solutions dont il dispose. De la même façon, vous retrouverez aussi les prises de rendez-vous par centre et par semaine. Cette information a été mise en ligne ce matin, et est actualisée tous les jours. Les données relatives aux allocations de doses par centre et par semaine seront également publiées. Vous pourrez ainsi connaître les parts de marché de chacune des plateformes.
Nous comptons environ 140 centres équipés pour KelDoc, et 270 000 rendez-vous pris. Nous couvrons notamment quinze établissements dans les départements et régions d'outre‑mer à La Réunion et en Martinique. Nous avons su prendre en compte la dimension décalage horaire et les problématiques de SMS dans ces régions.
Il y a un grand engouement des Français pour trouver et prendre des rendez-vous de vaccination. Les consignes des ARS et du Gouvernement pour les centres sont de n'ouvrir que des créneaux correspondant aux doses qu'ils recevront. Il nous est constamment demandé de rappeler ces consignes auprès des centres. Il y a plusieurs canaux de communication : du ministère vers les ARS, et vers les centres, ou par les préfectures. Parfois, l'information ne circule pas bien jusqu'à un petit centre de vaccination de village opéré par le médecin traitant local. En tant qu'opérateurs, nous nous efforçons d'aider et d'accompagner le Gouvernement pour trouver des stratégies. Nous mobilisons nos vecteurs de communication auprès des centres pour leur passer des consignes, et définir, très concrètement, comment nous pouvons utiliser nos outils pour suspendre la prise de rendez-vous en ligne ou limiter le nombre de plages en semaine. Nous les aidons pour l'application de ces consignes, qui évoluent tous les jours en fonction de la disponibilité des doses.
Pour répondre la question du nombre de créneaux que nous proposerons d'ici la fin février, ce n'est pas à nous de les ouvrir. Le ministère de la santé a indiqué cette après-midi qu'une annonce sera faite pour autoriser tous les centres à ouvrir deux semaines supplémentaires jusqu'à fin février pour les premières injections. Il y aura par la suite une communication du Premier ministre pour savoir combien de doses, donc de créneaux, seront disponibles en mars. Nous sommes tributaires de l'allocation des doses, et nous essayons d'aider les centres dans l'application de ces consignes.
En ce qui concerne les listes d'attente, nous travaillons sur la question avec le Gouvernement depuis le début. Un numéro vert national a été mis en place. Beaucoup de personnes âgées n'ont qu'un téléphone, et appellent pour prendre rendez-vous, jusqu'à quarante fois par jour. Elles sont très anxieuses quand elles ne parviennent pas à trouver de rendez-vous. Depuis le début, nous essayons de travailler avec le ministère pour trouver des solutions afin de gérer ces listes d'attente. L'une de ces solutions, qui a été évoquée, serait d'avoir une part de créneaux réservée pour ces populations en rupture numérique. Je sais que la question est en cours d'arbitrage entre le ministère et les ARS, afin de déterminer comment appliquer ce principe. C'est une des possibilités que les acteurs de la prise de rendez-vous ont suggérées au Gouvernement. Il y en a d'autres, et nous réfléchissons en permanence aux différentes possibilités de nos outils pour répondre à ces contraintes et aléas.
Il y a effectivement une confusion entre ceux qui opèrent les centres de vaccination et ceux qui gèrent les rendez-vous. Les messages adressés aux patients indiquent fréquemment d'un rendez-vous a été annulé par KelDoc ou Doctolib. Sur les réseaux sociaux, les patients pensent que nous opérons les centres ; or il n'en est rien. Les annulations sont décidées par les centres. Il est nécessaire d'affiner la communication, qui est parfois un peu maladroite et peut induire nos concitoyens en erreur.