Cet amendement vise à mettre fin au processus de fragilisation de la médecine du travail.
Il rétablit la visite médicale d'embauche, transformée par la « loi El Khomri » en une visite d'information et de prévention qui ne permet pas la prise en compte réelle de l'état de santé de la personne. Cette visite visera aussi à s'assurer réellement de l'aptitude physique du salarié à occuper son poste, ce qui avait également été supprimé par la « loi El Khomri », au mépris du bon sens le plus élémentaire.
Il rend au seul médecin du travail le pouvoir de procéder à la visite médicale : celle-ci ne saurait être confiée à un autre professionnel de santé. Si l'on veut que la prévention soit efficace, il semble logique qu'un véritable examen médical soit confié à un médecin.
Le médecin du travail serait choisi par les délégués du personnel pour éviter le choix d'un praticien ayant des affinités ou des liens d'intérêt avec l'employeur.
Enfin, la périodicité des visites régulières serait encadrée : elle deviendrait annuelle pour tous les salariés, et semestrielle pour les travailleurs de nuit.