Même quand on est boursier, ce n'est pas aussi simple que cela. Et quand on ne l'est pas, c'est assez compliqué. En effet, il faut des résidences universitaires. Or il n'y en a pas partout, et elles ne sont pas de qualité égale – j'y reviendrai. Si vous n'avez pas assez de sous, il faut trouver un emploi étudiant. Or il n'y en a pas toujours à côté de chez vous. En définitive, vous êtes parfois contraint, à l'heure actuelle, de vous inscrire dans l'université la plus proche et de suivre les formations qu'elle propose.
Le Nord-Pas-de-Calais est un bon exemple, car il y existe de nombreuses universités de proximité, comme l'université du Littoral-Côte d'Opale ou l'université d'Artois. Ainsi, des villes comme Boulogne, Dunkerque et Calais ne proposent que certaines filières, et il faut pouvoir être mobile, ce qui n'est pas si facile que cela.
Madame Brugnera, vous avez dit qu'améliorer la vie étudiante, c'est améliorer la réussite étudiante. Bien vu ! Mais je ne suis pas sûr que l'article 4 y suffise. Il en faudrait bien davantage.
Enfin, madame la ministre, je réitère mon invitation à venir visiter une résidence universitaire. Car si l'on veut que les étudiants réussissent, il faut commencer par les accueillir dans un logement décent. J'attends une réponse.