Je suis étonnée de ces amendements de suppression. C'est d'abord une question de respect pour les partenaires sociaux, qui ont perçu l'intérêt de l'entretien de mi-carrière puisqu'ils l'ont prévu dans l'ANI.
Concernant l'entretien lui-même, je suis d'accord avec Philippe Chalumeau : il permet une approche préventive en fournissant l'occasion de faire le point à mi-carrière – donc à un moment qui ne présente aucun risque de stigmatisation – sur les perspectives qui s'offrent au salarié, ce qui n'est pas le cas des visites prévues toutes les cinq ans, dont l'objet est plus large. Tout cela va dans le sens de ce que nous voulons : prévenir la désinsertion professionnelle et accompagner le salarié en vue de la suite de sa carrière.