Je n'entrerai pas dans le débat sur l'âge auquel on est à mi‑carrière – personnellement, je l'aurais fixé plus tôt.
Le risque est de diviser les salariés en deux catégories : les juniors, ici avant 45 ans, et les seniors ensuite. En réalité, c'est tout au long de la vie professionnelle qu'il faut prêter attention à la situation personnelle du salarié dans son environnement de travail. De ce point de vue, chaque visite – surtout maintenant qu'elle n'a plus lieu que tous les cinq ans – doit avoir la même importance. Or, en affirmant que la visite de mi-carrière doit être particulièrement importante, on sous-entend que les autres le seraient moins.
Le débat touche aussi à la question de la pénibilité, qui mériterait une autre discussion.
Enfin, je l'ai dit en commençant, je tiens compte du débat qui a eu lieu entre les partenaires sociaux, lesquels, au demeurant, n'étaient pas unanimes – il faut toujours le rappeler –, mais je ne m'interdis pas de discuter des propositions qui en sont issues ; sinon, nos échanges n'auraient pas lieu d'être. Puisque je suis là, je me permets de donner mon avis !