J'en profite pour répondre aux questions spécifiques à La Réunion. J'ai prévu d'évoquer avec le président de l'université de La Réunion les caractéristiques de cette région ultramarine, qui doit évidemment être traitée de façon différente. En l'occurrence, il semble difficile que les étudiants s'inscrivent dans d'autres universités situées dans un périmètre kilométrique raisonnable.
Nous l'avons déjà indiqué, le Gouvernement est bien décidé à ouvrir des places dans les filières en tension. Bien entendu, les BTS et les IUT seront aussi concernés. Bien sûr, il est important de préciser que nous travaillerons à ouvrir des places dans toutes les filières en tension.
J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur la question spécifique de la formation professionnelle et de la formation par apprentissage : ces deux formations demandent seulement une autre forme de pédagogie, mais ne sont en aucun cas des filières moins excellentes que les filières traditionnelles. Nous travaillons à renforcer la présence de campus des métiers et de l'apprentissage dans l'ensemble des territoires, conformément du reste à votre demande.
Je le répète, ce projet de loi n'est qu'une toute petite partie du plan Étudiants que nous avons souhaité construire dans la concertation, avec plusieurs centaines d'heures de réunions qu'aucune des organisations représentatives n'a boudées. Ces réunions se sont tenues tout l'été et je tiens à remercier toutes ces organisations devant la représentation nationale. Et au-delà, Jean-Michel Blanquer et moi-même préparons la réforme du baccalauréat, ainsi que, avec Muriel Pénicaud, celle de la formation professionnelle, de la formation par apprentissage et de la formation tout au long de la vie, parce que nous sommes convaincus qu'avoir plus de jeunes diplômés et plus de jeunes formés est une chance pour notre pays.